Mercredi (14/12/11)
Murmures
--> Merci Songe...
Les battements de mon coeur ce sont fait murmures devant l'imposant édifice de pierre détruit par le souffle des années, par des vents destructeurs qui soupirent lentement, assidûment sur les souvenirs, n'en laissant plus que des traces vacillantes, essoufflées dans ma mémoire. Je cherche à me replonger dans cette ambiance spirituelle, vertigineuse où mon souffle de vie s'est tu pour la première fois, lors de la pose de la première pierre. Tant de temps a passé, ma foi a été ébranlée par les évènements d'une vie. Tout ce que j'ai pu croire en ces instants reculés me semble si vague, un vestige de jeunesse, d'une adolescence pâle, où je ne m'appartenais pas moi même, consumée que j'étais par un fanatisme vibrant. J'imposais à mes genoux la meurtrissure du froid sur le sol glacé et dur de la chapelle, dans le silence pesant d'un ciel trop élevé pour les hommes, frémissante de béatitude dans la prière, dans le jeûne auquel j'astreignais ce corps trop maigre et délicat qui m'était fardeau de chairs sacrilèges, si frêle, à peine sorti des douceurs de l'enfance. Je ne voyais mon âme que transfigurée par la sainteté, image humaine de la perfection voulue par le Seigneur. Il me fallait endurer tous les maux afin d'irradier mon âme de pureté, faire pénitence pour les pêchés de tous, m'offrir toute entière, m'emmurer dans la pénitence et la contemplation de Dieu ; faire de mon corps, ma chair, cette peau sur mes os, une ébauche à la sainteté, un martyr à l'hégémonie de Dieu. Que dire aujourd'hui ? Que les souvenirs et les traces sont encore sourdement imprimées sous mon épiderme, que mon âme se débat encore dans les ténèbres, affligée d'écorchures, affaiblie par la prière et par trop d'années silencieuses, meurtrie par mes sacrifices, par l'aliénation volontaire de mon enfance. Je voulais rester pour toujours et pour tous l'innocence incarnée et suppliciée derrière des barreaux de fer.
Était-ce pur égoïsme ou pure inconscience ? Je n'ai jamais douté de Dieu, mais j'ai douté de moi et ma volonté a fléchi, grappillée progressivement par une autre force qui m'était jusqu'alors inconnue. Je me suis laissée dévorer toute entière par l'instinct maternel. Dieu avait pris une place si infime dans mon coeur trop plein de cet amour insaisissable, que l'angoisse et une douleur pire encore que tous les maux précédents m'ont assaillie. J'étais le creuset de toutes les peurs, de tous les affres. Cet avenir si hasardeux que j'allais lui laisser, le déchirement de la séparation dépassaient en intensité tous ces mois de privations. J'avais atteint le paroxysme de la terreur dans la crainte qu'on m'enlevât mon enfant, qu'il meure de mes errances chrétiennes, de ma sainteté égarée, toute hérétique que je devenais pour protéger ma chair.
À cet instant, dans le froid mordant, face aux ruines de ma vie, tout me revenait en saccades émotionnelles. J'ai du m'arrêter pour reprendre mon souffle fuyant et oser lever les yeux vers ce ciel dont je fus privé si longtemps et qui me semble être encore aujourd'hui comme un trop grand bonheur, grandement immérité. Le souvenir allait me tuer. J'avais résisté à tant de mes morts et prié pour tant d'âmes que je n'avais plus la moindre vertu en mon coeur. Tous ces mots qui m'ont emplis durant toutes ces années, ces pêchés clairement avoués, cette humanité grouillante et souillée, ont fini par me gorger de violence, m'imprégner d'amertume. Je suis morte dans ce tombeau quand il m'a été arraché des mains, mon fils, ma chair. J'ai tant griffé les murs, tant lacéré ma peau, je cherche encore des traces mais je ne vois plus rien, je n'entends plus que des murmures, les murmures d'un temps révolu où l'on consacrait la douleur, où on l'élevait au titre de salut.
Était-ce pur égoïsme ou pure inconscience ? Je n'ai jamais douté de Dieu, mais j'ai douté de moi et ma volonté a fléchi, grappillée progressivement par une autre force qui m'était jusqu'alors inconnue. Je me suis laissée dévorer toute entière par l'instinct maternel. Dieu avait pris une place si infime dans mon coeur trop plein de cet amour insaisissable, que l'angoisse et une douleur pire encore que tous les maux précédents m'ont assaillie. J'étais le creuset de toutes les peurs, de tous les affres. Cet avenir si hasardeux que j'allais lui laisser, le déchirement de la séparation dépassaient en intensité tous ces mois de privations. J'avais atteint le paroxysme de la terreur dans la crainte qu'on m'enlevât mon enfant, qu'il meure de mes errances chrétiennes, de ma sainteté égarée, toute hérétique que je devenais pour protéger ma chair.
À cet instant, dans le froid mordant, face aux ruines de ma vie, tout me revenait en saccades émotionnelles. J'ai du m'arrêter pour reprendre mon souffle fuyant et oser lever les yeux vers ce ciel dont je fus privé si longtemps et qui me semble être encore aujourd'hui comme un trop grand bonheur, grandement immérité. Le souvenir allait me tuer. J'avais résisté à tant de mes morts et prié pour tant d'âmes que je n'avais plus la moindre vertu en mon coeur. Tous ces mots qui m'ont emplis durant toutes ces années, ces pêchés clairement avoués, cette humanité grouillante et souillée, ont fini par me gorger de violence, m'imprégner d'amertume. Je suis morte dans ce tombeau quand il m'a été arraché des mains, mon fils, ma chair. J'ai tant griffé les murs, tant lacéré ma peau, je cherche encore des traces mais je ne vois plus rien, je n'entends plus que des murmures, les murmures d'un temps révolu où l'on consacrait la douleur, où on l'élevait au titre de salut.
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Vendredi (25/11/11)
Autocratique
Mes yeux s'accrochent le matin sur sa peau brune et sa mine si sérieuse.
Le soleil est inexistant à cette heure ci, du gris sinistre et du béton
à perte de vue, des routes, des immeubles, rien de suffisamment
impalpable pour se laisser à rêvasser. Mis à part elle, délicieusement
insaisissable, intangible, à quelques centimètres. J'ai tendance à la
dévorer des yeux, je m'attarde sur ses jambes fines, toujours en jupe,
toujours ces jambes... une vision un tantinet érotique après un réveil
difficile et trois cafés sans petit déjeuner. J'ai le pouls en accéléré,
caféine ou instant sensuel, peut importe qui du naturel ou de
l'artificiel revient au galop. Elle est si impressionnante dans sa
rigueur esthétique, toujours impeccablement vêtue, cheveux noirs et
lisses retombant adorablement jusqu'au milieu de son dos, véritable
incitation à l'intime. Elle ne grelotte pas, n'oublie jamais son
parapluie, a toujours un sac à main différent. Elle est si provocante
dans sa perfection qu'on voudrait la froisser. J'aimerais l'apercevoir
au réveil, bouche pâteuse et cheveux défaits, nue et sombre au milieu
des draps blancs. J'aimerais la voir sourire, ne serait ce qu'une
ébauche. Cette bouche si sévère et sérieuse, j'aimerais la surprendre à
gémir, déceler une nuance de vie en cette beauté glacée. On ne peut être
aussi belle et mettre une telle distance entre soi et le genre humain,
ce n'est pas raisonnable, ce n'est pas sensé.
Elle s'attarde sur mes chaussures. Je ne saurais dire si elle acquiesce le style ou désapprouve mes étourderies vestimentaires. Je suis trop occupée à déguster son grain de peau, je m'éternise sur sa bouche, son nez caractériel. C'est le genre de femme qu'on aime à crever et qui nous brise d'un geste de la main, condescendant, hautain, entre l'adieu et la lassitude. Une femme tour à tour excessive, colérique et rancunière. Une femme qui nous oublie en un bref instant de fausse oisiveté, nous désavoue, le genre de femme à changer de sac à main tous les matins.
Elle s'attarde sur mes chaussures. Je ne saurais dire si elle acquiesce le style ou désapprouve mes étourderies vestimentaires. Je suis trop occupée à déguster son grain de peau, je m'éternise sur sa bouche, son nez caractériel. C'est le genre de femme qu'on aime à crever et qui nous brise d'un geste de la main, condescendant, hautain, entre l'adieu et la lassitude. Une femme tour à tour excessive, colérique et rancunière. Une femme qui nous oublie en un bref instant de fausse oisiveté, nous désavoue, le genre de femme à changer de sac à main tous les matins.
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Dimanche (03/07/11)
"I give myself very good advice, but I very seldom follow it."
Le temps est plus doux dans ce coin du monde, j'en frissonne. De la température et des souvenirs. Les dissonances tombent troubles dans les flaques de larmes aux allures de pays. Il y a comme une abîme, entre ici et là-bas, certains nous marquent, d'autres se démarquent, la plupart nous touchent, et on se consume à chaque échange, promesse, caresse.
Les souvenirs sont forts, puissants, parfois violents mais ils s'ébranlent avec la force du temps, la sévérité du quotidien. On oublie comme on mange, on s'y perd comme on s'endort, avec délice, sans réaliser, assimiler, à tel point qu'au réveil tout est déjà parti, même, n'a jamais existé. Si fugaces les instants volés au temps, si vaine la lutte pour sauver les traces d'insouciance et de bonheur. J'exulte aux souvenirs, j'en redemande, tant et tant, qu'ici la fadeur me rebute. J'ai des envies de battre en retraite.
Si ce n'était que la chaleur du soleil, je n'en pleurerai pas. Au regret les rires qui fusent et les sourires qui nous accrochent à chaque coin de bouche et de rue. Alors, c'est peu dire, que tu as le charme de ton pays. La langueur des journées passées au soleil, la tendresse d'un quotidien rythmés par les rires des enfants, la gourmandise en bouche, le peau-a-peau familier des gens qui s'aiment et résonnent. Un peu de toi là-bas, et toujours un peu auprès de moi.
Les souvenirs sont forts, puissants, parfois violents mais ils s'ébranlent avec la force du temps, la sévérité du quotidien. On oublie comme on mange, on s'y perd comme on s'endort, avec délice, sans réaliser, assimiler, à tel point qu'au réveil tout est déjà parti, même, n'a jamais existé. Si fugaces les instants volés au temps, si vaine la lutte pour sauver les traces d'insouciance et de bonheur. J'exulte aux souvenirs, j'en redemande, tant et tant, qu'ici la fadeur me rebute. J'ai des envies de battre en retraite.
Si ce n'était que la chaleur du soleil, je n'en pleurerai pas. Au regret les rires qui fusent et les sourires qui nous accrochent à chaque coin de bouche et de rue. Alors, c'est peu dire, que tu as le charme de ton pays. La langueur des journées passées au soleil, la tendresse d'un quotidien rythmés par les rires des enfants, la gourmandise en bouche, le peau-a-peau familier des gens qui s'aiment et résonnent. Un peu de toi là-bas, et toujours un peu auprès de moi.
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Phrasés
Tout me semble futile au fond du lit, à des heures improbables, quand tu dors auprès de moi. Je ne me lasse pas de ta respiration en déroute et de tes soupirs d'enfant, tout sourire aux lèvres, coin de bouche amusée, à vendre père et mère pour que tes yeux s'ouvrent et qu'on se croise dans le noir, pour ajouter encore un peu plus de douceur à l'amalgame de nos deux corps, somnolents, somnolents.
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J'écrirai les pires sornettes pour te faire manger mes couleuvres. J'épuiserai chacun de mes soupirs gantelés de tendresse à te faire mourir au bord de mes lèvres car il n'y de sens qu'à la charnière où les sens se révèlent, s'entrelacent pour se lasser, s'agacer à s'aimer. Je voudrais t'éprouver, te subir, te souffrir, te goûter, te sentir. Plus que tout ça. Il n'y a d'entrave qu'à l'adresse de ton hésitation.
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Je n'ai pas fini de me gausser des grandes gueules, à la verve vive certes, mais à la sagacité douteuse.
ça bafouille, ça jojote, ça se gonfle et ça expire d'inanité. Je n'ai pas le cerveau pratique, mais j'ai la patience fugace. Putin, ce que le monde m'ennuie parfois.
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J'écrirai les pires sornettes pour te faire manger mes couleuvres. J'épuiserai chacun de mes soupirs gantelés de tendresse à te faire mourir au bord de mes lèvres car il n'y de sens qu'à la charnière où les sens se révèlent, s'entrelacent pour se lasser, s'agacer à s'aimer. Je voudrais t'éprouver, te subir, te souffrir, te goûter, te sentir. Plus que tout ça. Il n'y a d'entrave qu'à l'adresse de ton hésitation.
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Je n'ai pas fini de me gausser des grandes gueules, à la verve vive certes, mais à la sagacité douteuse.
ça bafouille, ça jojote, ça se gonfle et ça expire d'inanité. Je n'ai pas le cerveau pratique, mais j'ai la patience fugace. Putin, ce que le monde m'ennuie parfois.
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Mercredi (16/03/11)
Pulsions & Dessaisissement
Je ne sais plus à quel instant j’ai eu envie de te tordre le cou tant la pression m’a pris aux tripes, à m’en écraser le cœur. De colère et d’ivresse, j’aurai arraché chaque centimètres de ta peau méthodiquement, avec acharnement, comme on arrache les pétales des pâquerettes au printemps pour contrarier la solitude, geste pourtant si dérisoire et vide de sens.
C’est l’absence de détails qui brise un ensemble et transforme brutalement des entités de sens gigantesques en bagatelles. C’est la richesse de ces détails qui donnent du tangible aux symboles et à notre ardeur de vivre. Si tu perds ces repères, si simples et pertinents, tu rends les armes.
On a souvent tendance à s’ancrer dans le quotidien avec une facilité déroutante, on se cantonne à nos habitudes, nos petites manies risibles et défaillantes, rythmant les journées et les années, sans plus nous soucier de l’extérieur (de nous). Et lorsque l’attraction du geste fou, incertain et délictueux se profile à l’horizon, qu’il nous affleure avec indécence et concupiscence, y céder reste alors la plus douce des entreprises. Histoire de battre la chamade, un peu plus fort, histoire de consommer, d’éprouver dans cette société s’y apte à tenter (et à décevoir), pourquoi ne pas s’y aliéner ?
J’espère qu’il suffira d’avoir assez de scrupules pour ne pas perdre nos acquis.
Des scrupules pour tout ce que tu désireras d'autre.
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Mercredi (01/12/10)
"C'est une distraction, elle aime porter des jupes"
--> Qui a dit que le blond était la couleur de l'innocence ?
J'ai un de tes cheveux accroché à mon pull, il n'en démord pas, il s'agrippe, comme un diable, un fou, ou un kamikaze.Son attentat suicide, sauter du balcon, atterrir dans mes chaussures et faire tout sauter. L'agression la plus douce et la plus alarmante de mon quotidien.
Si j'en suis venue à compter tes cheveux sur le bord du lavabo, sous l'oreiller ou sur le canapé, c'est que ta tignasse n'est pas dans le coin, loufoque et délicieuse, à me faire tourner en bourrique. J'ai le champ libre, la place est déserte. Un peu trop peut-être. Même si partout où je pose le pied, c'est Bagdad.
Si j'en suis venue à compter tes cheveux sur le bord du lavabo, sous l'oreiller ou sur le canapé, c'est que ta tignasse n'est pas dans le coin, loufoque et délicieuse, à me faire tourner en bourrique. J'ai le champ libre, la place est déserte. Un peu trop peut-être. Même si partout où je pose le pied, c'est Bagdad.
Il y a les gens prétentieux et les modestes. Il y a les gens cons. CONS.
Comme un manche, un manche à balai. Un presse agrumes. Un presse-patience. Con comme une valise sans poignée.
Et celle là, je vous le dis, je vous l'écris, je vous le hurle, elle est conne comme ses pieds, si joliment chaussés d'ailleurs, que le sang ne doit pas lui arriver jusqu'au cerveau, à trépigner comme ça, à tout bout de champs, tout bout de temps, à m'en faire bouffer mon self-control. Tout se joue en bas, au niveau de la chaussure haut-talonnée, du galbe des jambes, du frémissement des jupons, de la tournure de la... situation. Rien de bien stellaire, elle est conne comme la lune, simple comme au revoir, improbablement omniprésente et disparate dans la pièce tant elle tend à l'ornement, à la parure, au parfum. C'est une présence plus qu'un individu. C'est une envie, un désir imprononçable, le goût délictueux de la convoitise inassouvie, le caprice de l'épiderme et de la censure.
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Jeudi (21/10/10)
Brève 4
--> 22 octobre 2010
- Elle a décidé de se casser, qu’est ce que j’y peux, elle est grande, elle fait ce qu’elle veut.
C’est sa vie, son terrain de jeu.
- Et c’est tout, ça s’achève là ? Tu l’as laisse partir comme ça, en coup de vent, pour un coup de pute ?
- C’est pas tellement ça, c’est plus ….
- De la lâcheté !
- Non, non tu balances n’importe quoi à la seconde. J’ai juste pas la force de la retenir, de l’aimer comme elle veut, tu sais comme elle dit, avec force et passion, je suis pas un de ces dom juan à la vie saturée d’aventures, j’ai ni cette classe, ni cette arrogance.
- Ouais, t’es un lâche doublé d’un fainéant, en somme.
- Tu dis que des conneries, de toute façon, ça ne sert à rien d’affabuler maintenant,
elle est partie tu vois...
- …
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Brève 3
--> Indatable
C O N T R E D A N S E S
« Puisque tout ce que je dirais sera retenu contre moi, je ne te parle plus. » X. Durringer
Quand tu hurles, ils arrachent tout sur leur passage.
Il n’y a pas d’enclave, pas de charnières à ta violence.
Je me suis brisé les doigts à vouloir te toucher, à t’atteindre,
A t’attendre à tâtons dans le noir.
Et maintenant il n’y a plus que des stigmates, invisibles à l’œil nu,
Plus rien qu’y n’en vaille vraiment la peine, crois moi.
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Brève 1
--> 17 octobre 2010
A M O R C E D U L O N G E T D U C O U R T T E R M E
J’ai toujours dans l’idée d’attendre, de me glisser dans un murmure et me faire discrète.
Mais je bouillonne, j’exulte, alors dis moi juste, quand est ce que tu reviens ?
A chaque seconde, j’ai le cœur plus accroché.
Aime moi comme tu peux,
C’est déjà un pas vers la fuite,
Un bras dans l’embrasure de la porte,
Une esquive vers le dehors.
J’ai envie de t’hurler, te transgresser
Dès que tu disparais.
Au coin de la rue,
J’ai peur de l’impasse,
De l’aliénation.
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Lundi (13/09/10)
Des ordres et des routes
Fais attention,
Où tu poses tes doigts,
Amour, ne te blesses pas,
Tu pourrais te brûler l’âme.
Brûler la peine,
Dans le fond de tes draps.
Brûler l’âme.
Tu n’imagines pas,
Les remords, la conscience qu’il m’a fallu,
Pour t’effacer de moi.
Mordre dans la chair, esquisser les routes
A jamais dépourvue
Corps éreinté, accidenté
Il n’y a plus là que souvenirs, tortures et doutes,
Reviens moi.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
On se grise, on se bouffe,
Les corps à bout de souffle
Plus rien ne nous arrête
Sur cette putain de route
Je pense à toi, au passé, aux baisers
Ta trace s’est effacée
Il n’y a plus qu’une vieille cicatrice
D'accrocs sur ma peau
Plus rien qui ne nous ralentisse,
Laisse aller.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
Il n’y a rien ici,
Qui ne retienne mes larmes
J’ai le gout de l’oubli,
De passer les armes
Reviens moi.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
Il n’y a que toi
Brisé sur le sol
Je deviens folle.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
Ou va t’on ?
Où tu poses tes doigts,
Amour, ne te blesses pas,
Tu pourrais te brûler l’âme.
Brûler la peine,
Dans le fond de tes draps.
Brûler l’âme.
Tu n’imagines pas,
Les remords, la conscience qu’il m’a fallu,
Pour t’effacer de moi.
Mordre dans la chair, esquisser les routes
A jamais dépourvue
Corps éreinté, accidenté
Il n’y a plus là que souvenirs, tortures et doutes,
Reviens moi.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
On se grise, on se bouffe,
Les corps à bout de souffle
Plus rien ne nous arrête
Sur cette putain de route
Je pense à toi, au passé, aux baisers
Ta trace s’est effacée
Il n’y a plus qu’une vieille cicatrice
D'accrocs sur ma peau
Plus rien qui ne nous ralentisse,
Laisse aller.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
Il n’y a rien ici,
Qui ne retienne mes larmes
J’ai le gout de l’oubli,
De passer les armes
Reviens moi.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
Il n’y a que toi
Brisé sur le sol
Je deviens folle.
Et le temps s’écoule, rien ne s’écroule,
Où va t’on ?
Autour de nous il y a foule, le monde est saoul
Ou va t’on ?
Le pouls à 100 à l’heure
Les habitudes et les peurs
Ou va t’on ?
Ou va t’on ?
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