Tu répètes inlassablement les mêmes bêtises, c'est tendre comme situation. Tu oublies et tu ressasses. T'as les yeux flous, entre euphorie et tristesse. Et ta bouche qui gribouille conneries et douceurs sur la peau des passants. J'ai encore mal/douceur de tes lèvres qui balbutient, balbutient et emprisonnent l'instant. Ou tu te situes, j'irai. Soeur de coeur, soeur de corps. Je n'ai ni honte de toi, de ton passé, de ta haine, de tes rêves ou de ta débauche. Je m'adéquationne à nos émotions. Dans le flou, pour ce soir, à la commissure d'un verre.
Entre quatre stations j'en garde un souvenir commotionné de tendresse.
J'ai couru un peu, sur le retour, pour que ma peau de frissons cesse les montagnes russes.
Ta discrétion pour nos mots décalqués peau-à-peau, je le sais, est convenue.
T'as un gout mi framboise mi praliné. Sulfureux.
J'écris les mots que tu ne saurais dire, juste pour que tu puisses les soupirer, au plus tard de cette soirée. Tu sais, je peux laisser courir mes doigts sur ton corps, si tu as cru qu'ils ne servaient qu'à écrire de jolis mots et de jolies fautes désordonnées, juste pour la flambe, tu te trompes terriblement.
Commentaires :
passionnee-par-les-reves
Pour le reste ce noir et blanc est juste très beau.