Elle.
C’est une préférence indéniable de ma part. Elle. Parfois, souvent. Il.
Ou
comment commencer ce qui ne trouve source
que dans
les flots sibyllin de mon imaginaire,
là,
nébuleuse de mes soupirs.
Je disais
donc.
Je disais,
Elle, en fait.
Elle, avec sa robe violine, suave, volante, un peu flou dans les formes, dessinant un pourtour de tentation. L’orée d’une tentative frémissante, Elle, fascinée par les potentialités, ses yeux cachant mal les frissons de ravissement naissants dans ses pupilles de gosse. Un visage aux tournures dociles sitôt trahi par les moues tendres et enjôleuses ébauchées par les recoins de sa bouche aux accents délicats, aux lèvres pleines, et à ses yeux rieurs, espiègles.
Je vis
venir à moi, dans les grands roseaux vert,
La
belle fille heureuse, effarée et sauvage
Ses
cheveux dans les yeux et riant au travers.
Ses
iris en arc en ciel n’étaient plus que deux grands éclats de sourire. Ses lèvres,
attirées, séduites, prononçaient les mots comme on jette des pièces de monnaie
au fond d’une fontaine à vœux, avec une forme si ronde et si délicieuse qu’on
en aurait savouré le miel de la poésie éparpillé sur sa bouche alléchante. Comment
vous dire sa
détresse voilée, son plaisant sourire, le tremblement si léger de ses doigts
qui empoignaient son écharpe avec une force insoupçonnée, terrible. Perdue
qu’elle était de contemplation, de rêveries et de mystère. Si peu habituée à se
laisser prendre au piège de son plein gré, dans une prison aux murs si délicats
dans le tranchant, qu’elle avait su conserver un naturel à vous couper le
souffle malgré ses vaines tentatives de maitrise. Dans le Flou.
Perdue, terriblement délicieuse, la Alice aux pays de mes merveilles, celle qui
avait déserté ses aléas de vie rassurants et tendres, pour se frotter à mes
chimères.
Et elle
balaya la pièce d’un regard, avec cette humanité saisissante, acharnée et
violente dans les actes. Une main tendue vers le bucher, elle souriait aux
flammes, sans sembler accrocher la réalité. Un pied léger, quelques mèches
éparpillées, juste un instant de flottement. T. Désarçonnante de justesse, elle
se livrait. A la vie, sortant de son
cocon, les ailes froissées pour la première fois. Pour se frotter aux astres.
Elle me
regarda de ce regard suprême,
Qui
reste à la beauté quand nous en triomphons,
Veux
tu…
Commentaires :
Sibyllin oui, vraiment, souvent.
Et merci, terriblement merci...
Ha Hugo !
J’ai toujours eu du mal avec ces livres mais ça poésie me transperce de par en par
Connais-tu Satan pardonné ?
Au plaisir de te relire
Merci ma Belle =)
Ode
Une poésie que j'ai découverte toute petite, qui m'a accroché dès l'instant !
Elle était déchaussée, elle était décoiffée...
Moi qui passais par là, je crus voir une fée
Quand j'ai lu ces quelques mots, la joueuse mémoire m'a rappelé le divin jour ou "des cadences infernales" se sont imposées à ma vie, je ne cesse d'être pendu à tes doigts attendant texte message ou émoi, souvent Lililou me manque alors que je ne te connais même pas...
Je reconnais certaines photos, rêve qu'elles sont de toi car tu virevolterais dans des endroits qui ne me sont pas inconnus...
Un seul problème à ce monologue révélateur de mon fort intérieur...
Je crains de te faire peur...
Voilà le pourquoi des brouillons…
Je vibre, qu’écris-je, j’aime tes mots, tes phases, tes textes, et surtout la partie de toi qui en rouge s’affiche à mes yeux…
Désolé pour tout ça …
Si tu le veux et par respect pour toi je peux disparaître de tes page et ne plus t’embêter avec les mots d’un gamin qui a du mal à comprendre ce qui lui arrive…
Peut-être à bientôt, si le cœur t’en dit…
Au plaisir de lire quelques mots de toi, qu’ils me soient adressés ou pas.
Bien a toi
Ode
passionnee-par-les-reves