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You & Me
J'me sens moins seule depuis que tu es la.
J'ai l'impression qu'on est toutes les deux seules ensemble.




[Parce que tous les soirs avant de dodo quand il se fait trop tard pour avoir les pensées claires, tous les soirs tu es là, tu me réponds et tu me dis que tu m'aimes, et moi je te dis que je t'aime aussi.]

C’est agaçant de toujours chercher les mots pour décrire une personne ou un sentiment que l’on ressent, surtout si cette personne compte, parce que l’on a l’impression d’en laisser la moitié à côté, sur le bord du trottoir. Y’a trop de choses à dire, trop de choses indescriptibles et pourtant on s’y essaie, parce que, faute de mieux, ça fait toujours sourire le cœur.


Ce texte, c’est mon p’tit bout de rien, c’est un peu comme un merci de te trouver sur mon passage, sur le bord de ma route sinueuse. Te dire qu’avant toi j’étais là, mais qu’après toi et avec toi je me sens changée. C’est infime, discret, mais c’est bien là. Juste cette agréable sensation d’être deux, et d’être moins vague et moins seule. Quelqu’un pour rire, déprimer, sourire, chanter, gueuler, être là. Pour être transparente, juste comme il faut.

Quelqu’un pour partager les fous rires, les rires et les sourires, et pas n’importe qui, Toi, avec un grand T, les majuscules, c’est important. Et même si parfois tu m’agaces, même si parfois tu parles trop haut trop fort, c’est juste que c’est Toi, et qu’au final je crois bien que je t’aime comme ça.

Et j’ai tendance à me dire que tu caches trop bien ton jeu. Parfois, je vois dans tes yeux es éclats de conscience, que tu enfouis bien vite, tout au fond, au fond des tiroirs à chaussettes rayées multicolores, parce que la vie elle n’est pas aussi rose qu’on se la peint. Mais je crois bien qu’on pourrait vivre de shopping, de commérages et de garçons volages toute notre vie, à supposer qu’on nous laisse faire.

J’aime ça en toi, cette capacité à se foutre de tout et de rien, à se prendre la tête et à se la défaire, à vivre de rien, de chocolat M en pain tressée au sucre, de robe de soirée en mini jupe en jean, de paillettes et de mascara qui coule, de débilités en garçons effarouchés.

Y’a pas assez de touches, pas assez de lettres, et pas assez de pages pour décrire les papillons que j’ressens dans le cœur quand je vais traîner avec toi en ville plutôt que rentrer bosser chez moi. Pas assez de tout, et jamais assez de Toi. Alors je m’arrête ici, parce que, j’ai pas assez de mots pour aller plus loin.

Ecrit par LiliLou, le Mardi 24 Mars 2009, 00:40 dans la rubrique Effects.