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(n. m.) (UM se prononce OME.) Mot emprunté du latin. Ce qui est à rappeler. Note des choses dont on veut se souvenir.

Un verre de vin rouge au bord des lèvres, la coupe débordante, débordée par les degrés d’affinités.
S’arracher les vêtements, c’est tellement plus tendre comme ça.
Faire sauter les boutons un à un, ou à l’unisson.
Se prendre une claque en contrecoup des actes manqués.
Connerie. Des actes donnés.
Boucler la boucle dans un semblant de coordination.
Fragmenter, segmenter, répartir
.
Les instants volés.


Combien tu donnes pour un solo de guitare.
Pour crever les pavés, de nos pieds enthousiastes,
 Étaler la neige aux quatre coins de la toile,
Et broder sur nos joues, les notes enfantines,
D’une dernière ritournelle, aux refrains entêtés.
   

Accroche sur ma peau, ton mémorandum. 
Combien tu me la fais, la bouffée d’oxygène ?


Photos : Ellen von Unwerth


-----------------------------------------------    [18/12/09] 8h45 Bus (N. Haine. Souvenir)

Quand on faisait l’amour, l’un dans l’autre, pendu et meurtri par nos corps qui se heurtaient pour mieux se confondre, t’avais ses yeux. J’y ai repensé, l’autre matin, comme une évidence face au tableau verglacé. Une dissonance. Dans les aléas du bus, en lisant tes mots brutaux. J’ai repensé à tes yeux, quand j’étais sur toi, quand t’étais au fond de moi. Mes yeux buvaient les tiens, et c’est le seul instant où j’ai pu voir cette lueur d’humanité.

Là il faut marquer une pause. Relire. Cette lueur d’humanité.

Quand t’avais tes yeux, perdus dans les miens, suffoquant de nous. T’avais cette sincérité percutante que ne cachaient pas ta lâcheté et ta frivolité, cette sincérité sans mots, cette authenticité féroce dans le silence de ton regard. Noyé que t’étais dans ta culpabilité. Là au fond de moi, dans mes yeux, tu ne pouvais pas mentir.

C’est peut-être la seule conjoncture où tu étais vrai. Pénétré que t’étais de ma présence et de ma volonté, poussée à l’extrême de l’exécrable. Et pour cette raison aussi que l’on a accentué cette sensation, à s’en bruler les doigts, à s’en asphyxier le souffle, les poumons. A baiser plus que de raison, à baiser l’autre comme on pouvait pour mieux y planter les crocs de la possession.

J’ai juste repensé à tes yeux. Le truc vraiment con, quoi. 

-----------------------------------------------   

 


Ecrit par LililOu, le Mercredi 16 Décembre 2009, 16:15 dans la rubrique Full.

Commentaires :

stupidchick
stupidchick
16-12-09 à 21:09

Pensum? Addendum?

 
Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
17-12-09 à 01:02


Non rien.

 
LiliLou
LiliLou
17-12-09 à 01:04

Si rien inutile de le signifier.
Abstiens toi à l'avenir.

 
Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
17-12-09 à 01:07

On dirait un lieutenant de Sarkozy ...


 
LiliLou
LiliLou
17-12-09 à 01:09

On dirait un sous chef de Jafar.
Aigri au possible.

 
Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
17-12-09 à 01:13

Je vais écrire un article sur toi mon amour, reviens en off avant ton sacrifice ;:)


 
LiliLou
LiliLou
17-12-09 à 01:18

Au pilori l'ambiguïté des identités.
A la potence ta connerie.
A l'immolation les potentialités.
Tu me refais l'holocauste en version blonde martyre.
Y'a plus d'off, y'a plus rien.
Non, rien.



 
Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
17-12-09 à 01:19

Tu m'énerves

Kiss sale gosse.

 
LiliLou
LiliLou
17-12-09 à 01:22

L'immaturité est mon credo.
J'ai failli écrire immoralité !
T'as gâché ma salve de commentaires inexistante.
J'espère tu es content, au delà de ton agacement.

 
Art-Orange-2004
Art-Orange-2004
17-12-09 à 02:04

T'es chiante et définitivement irréelle. Tu m'énerves même si ... Tu mérites des claques