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Les mots sont traitres quand on les sait lus.
--> "la douce parenthèse de nos étreintes" d'un inconnu
Je trouve mes mots d'une banalité stupéfiante, je les trouve exécrables, à côté de la plaque, à côté de leurs pompes.
S'ils pouvaient courir, baskets ou non, ils fuiraient de honte.

Et tout ce dont je me souviendrais, c'est de ce que je n'ai pas su écrire.
Confidence pour confidence, c'est avec ta bouche que j'écris les plus belles choses, à coups de langues abruptes ou tendres. Tout ce qui me fait vaciller n'a pas d'orthographe, pas de syntaxe, que ce soit la courbe de tes hanches ou le réconfort de tes bras. Il n'y a pas de mots, il n'y à que le silence pour savourer et rendre la pareille. Avec force et naïveté. Je suis faillible en matière de cœur, fondante, fondante,si peu perspicace, si facilement distraite, discréditée, révocable.Tu pulvérises toute notion d'assurance ou d'affirmation. Un avant-gout trop inattendu, trop anarchique dans la tendresse, trop violent dans le fond.


09/09/10
Je t’en donnerai du fil à retordre. Quelque chose dans ce gout là. Histoire de t’étaler des déconfitures sur le visage, d’en rire de tout ça, de toi surtout, et lécher avec gourmandise, tes fossettes, ton nez et les larmes sur tes joues. Je t’en donnerai du fil à retords. Du fil à l’envers. Du fil à rebours. On s’éclatera comme des gosses, on n’en finira pas de rire. On s’finira tout court, à coups de cœurs qui font bien mal. Je frapperai fort. Faudrait que t’aies le mal de moi. Quelque chose comme ça, dans ce gout la, un peu framboise cerise chocolat. Un truc qui fonde dans la bouche. Juste pour voir, si à l'intérieur y'a ce qu'il faut pour s'faire du mal. Souffrir suffisamment. Se digérer. La sentir passer, cette putain de vie.




"Il y a là sous la chair
entre les os fragiles
et les réseaux habiles
dans une profondeur que les mots seuls éclairent
un lac sombre, un monde qui scintille,
d’homme en homme à la file
un fond de vies où j’erre,
où je plonge une et reviens mille"

Clara Strykovska, in Poésie 1 Vagabondage n°30


© Thomas Boivin



Ecrit par LililOu, le Dimanche 26 Septembre 2010, 23:56 dans la rubrique Heart.

Commentaires :

passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
27-09-10 à 02:27

Sérieusement, tu trouves que tout ça c'est à côté de la plaque?

Confidence pour confidence, c'est avec ta bouche que j'écris les plus belles choses, à coups de langues abruptes ou tendres. Tout ce qui me fait vaciller n'a pas d'orthographe, pas de syntaxe, que ce soit la courbe de tes hanches ou le réconfort de tes bras. Il n'y a pas de mots, il n'y à que le silence pour savourer et rendre la pareille. Avec force et naïveté. Je suis faillible en matière de cœur, fondante, fondante,si peu perspicace, si facilement distraite, discréditée, révocable.Tu pulvérises toute notion d'assurance ou d'affirmation. Un avant-gout trop inattendu, trop anarchique dans la tendresse, trop violent dans le fond.


 Parce que moi non.


 
LiliLou
LiliLou
27-09-10 à 09:41

Comparé à tout ce que je voudrais écrire et comme je voudrais l'écrire.
Un misérable paragraphe, c'est assez frustrant.
Merci de ton passage =)

 
Celsius42
Celsius42
29-09-10 à 22:29

Re:

Je crois comprendre. Quand je clique sur "publier" et que je vois ce que donne ce que j'ai écris, je me dis à chaque fois "mais pourquoi tu n'as pas donné plus de matière ?" :(

Peut-être qu'un misérable paragraphe est assez frustrant. Mais c'est ce qui est sorti, et puis finalement, c'est aussi bien comme ça, non ?

 
stupidchick
stupidchick
30-09-10 à 02:38

J'aime bien cet article. A chaque fois que j'y reviens, tu y as ajouté des choses:)


 
Strangule
Strangule
09-10-10 à 23:12

:)

C'est mon premier passage ici et je veux d'abord te dire que j'aime beaucoup le "fil" vers mon blog et sa parenthèse. Je passerais de temps en temps dorénavant pour te lire. Tes mots ne sonnent pas si faux tu sais, ils m'en rappellent d'autres, assez torturés.