La place du vide
P dit : C'est quand même amusant, en un sens.
A dit : De quoi ?
P dit : Que tu sois insatisfaite de choses somme toute, euh… incontrôlables.
Les mots ont un goût amer quand ils te lisent en filigrane. Rien n’y transparait vraiment quand on parle certains langages. Il ne reste que du futile, à graver sur le bas de ton dos, car la place que tu prends est assourdissante, je n’entends plus le bruit de mes pas tant ils voudraient se confondre dans les tiens. Encore moins le bruit de mes mots. On s’entremêle et on s’efface dans la confusion des sens et pourtant je n’ai de cesse de passer mes doigts sur ton corps, pour ne pas oublier, les frissons et les écorchures sur ta peau, et que l’empreinte de ta bouche ne s’efface pas trop vite, trop fort.
Maintenant que je t’ai sous la peau, j’ai peur du jour où dans la nuit ma main cherchera ton corps.
Et au matin tu ne seras plus, en moi.
A dit : De quoi ?
P dit : Que tu sois insatisfaite de choses somme toute, euh… incontrôlables.
Les mots ont un goût amer quand ils te lisent en filigrane. Rien n’y transparait vraiment quand on parle certains langages. Il ne reste que du futile, à graver sur le bas de ton dos, car la place que tu prends est assourdissante, je n’entends plus le bruit de mes pas tant ils voudraient se confondre dans les tiens. Encore moins le bruit de mes mots. On s’entremêle et on s’efface dans la confusion des sens et pourtant je n’ai de cesse de passer mes doigts sur ton corps, pour ne pas oublier, les frissons et les écorchures sur ta peau, et que l’empreinte de ta bouche ne s’efface pas trop vite, trop fort.
Maintenant que je t’ai sous la peau, j’ai peur du jour où dans la nuit ma main cherchera ton corps.
Et au matin tu ne seras plus, en moi.