Je reconnais ses pas dans le couloir. Pressés, très pressés et pressant. La porte qui claque, le cliquetis des clés qui fait écho à mon sourire. A moins que je ne le retrouve déjà attablé, à son bureau tripotant paperasse, stylos, bouts de rien, a checké ses mails, un café dans le coin, tout prêt de se casser la porcelaine sur la moquette perplexe. Toujours aller vite, en oublier des bouts, pour y revenir, pressement, promptement, repartir. Productivité, perfectionnisme, efficacité. Un océan en ébullition. L’ambiance me plait, le contexte et les contraires m’attirent. J’ai l’imagination débordante, débordée par les situations improbables et amusantes. Un coup d’œil par-dessus l’écran, calme, petite musique, concentration, l’instant d’après le bordel et l’effusion des pensées.
Sa personnalité m’intrigue et m’agace à la fois. L’inaccessible excitant instant de confusion. Je ne vois pas si clair que ça dans mon jeu. Les possibilités m’amusent. Les interdits m’excitent.