Aux cadences infernales.
J'ai envie du rythme effrené de tes mots sur ma bouche. Il y a le tumulte. Le bruit des autres qui cannibalise l'espace.
Le désordre furieux des obligations, l'ahurissement de nos paupières mi-closes.
Dans l'impulsion, je tourbillonne, je m'éparpille, à en perdre le tempo.
Le cours de la réalité me file entre les doigts, les ongles, me traverse la peau sans pudeur, avec une frénésie joyeuse et implaccable.
Les journées défilent avec vélocité, le temps de tout, qu'il n'est plus rien. Je chaparde les instants au temps, autant.
Volant quelques heures au précipice du jour, blottie dans des creux de tendresse, essoufflée de trop de sommeil, de la course folle des sentiments.
Aussi.
Il y a toutes les choses qu'il tait.
Omissions plus que négligeances.
A qui la faute, à qui mieux pire.
Toutes ces journées qui s'amoncellent,
en fatras de bonnes intentions,
j'agrippe les bons souhaits.
Je tords le cou au destin.
A saisir les potentialités.
Je ferre mes tentatives dans un esprit de résistance mordante,
d'agressivité.
Veni vedi (vici)
I KICKED THEIR ASSES
Commentaires :
Tes oiseaux égayent mon hiver rouge sombre "vieille" demoiselle.
Bises.
Re:
BzOo
La photo est furieusement attirante.
Et puis le désordre furieux des obligations, je ne cesse de courir derrière pour tout ranger mais c'est comme si c'était poussière, omniprésent, sale, impossible à agripper de ses doigts ça t'asphyxie, te fait te sentir mal et perdre en confort bref. Je croule sous cette poussière là et comme l'impression qu'elle m'a totalement ensevelie, je me dis qu'il y en a bien trop à nettoyer et que j'y arriverai jamais toute seule.
Mais bon au fond c'est ça la routine, peut-être.
ecilora
Des bisous.