Eurythmie
--> J'aime bien LiliLou parce qu'on peut l'écrire avec un seul doigt
Violence : ardeur incessante de la dévotion
Brûler : désirer ardemment
Il fait de plus en plus beau dehors, dedans parfois. Quand le crépuscule n'obscurcit pas tout jugement lucide. Je finis mes journées dans une hâte violente à recommencer. J'ai horreur des ces soirées placides, insipides, seule avec le vide au fond qui froisse les sentiments. Et je ne saurais dire ce qu'il y à de pire comme bestiole : le bourdon ou le cafard, bruit ou crasse?
Je n'ai même pas une anecdote à détourer, les instants se futilent à tour de bras, de mains et d'échardes. Le matin est un véritable petit rayon de soleil et d'espoir malgré la sortie de couette glacée et le miroir désobligeant. On se pose sur les rails, on esquisse la trame du bout des doigts, et on s'enfuit vers les obligations (il faut garder la notion de fuite, d'échappatoire, sinon on crève, et puis merde, c'est plus tendre comme ça et putain de moi que j'y tiens à la tendresse). Il reste le café juste bouillant comme il faut pour se consummer les lèvres, un zeste amer, qui susurre que l'on est un actif affirmé. Car quoi de plus rassurant qu'une tasse de café, les doigts ne s'en vont pas fourmiller partout de stress et de gêne, ils se posent sur une certitude. Il en est de même pour les poches de pantalon, plutôt se tirer une balle que de ne savoir quoi foutre de ses mains (hasardeuses, indiscrètes et maladroites). Puis, autour du café, la conversation, qui rime toujours sur les mêmes terminaisons. On se rassure, on se jauge, on se caresse dans le sens du verbe. Et quelles sont les nouvelles fraiches du jour. De toi à moi, rien à foutre. Dis on s'fait un p'tit peau-à-peau, j'ai comme l'impression que mon cœur s'en est allé? On change de rythme au printemps, en hiver. On cadence tout mais l'eurythmie est loin, très loin. Si on foutait le bordel un peu ? C'est trop calme, dégorgeons tout ça, taillons dans le vif. Étudions ce qu'il y a derrière les mots, sous la peau.
Il y a aussi le trajet en bus qui me plait particulièrement. Je n'ai pas envie de prendre la voiture, tout simplement parce que je ne sais pas vraiment ce que ça fait, que je suis une froussarde et que les gens en caisse sont de vrais clowns enragés sur les pavés bétonnés. Face à un tel cirque, j'en perds mes pédales. Et puis c'est lent et amusant le bus, la musique dans les oreilles, à ne plus rien entendre que ce qui me chante, j'ai des envies de frôler des inconnus, savoir quels goûts ils ont, quels grain d'âme. Il faut que ça m'allèche, que ça m'abuse et me fascine. Qu'il y ait de l'accidentel et de l'épique. C'est une question de survie, une question d'epiderme.
Et le travail, c'est un cumulus d'heures filantes à toute vitesse, éperdues. C'est un tas de vidéos de concerts dans un coin du bureau, des rires etouffés, du café sans sucre, des allusions sensuelles et de la réflexion artisticommerciale qui me grille les neuronnes.
Et le soir il faut toujours attendre pour pouvoir recommencer, sans connaitre le point de chute, sans passer par la case départ, sans toucher des millions. Ou peut-être simplement que je diverge, que j'ai perdu la notice, que j'ai moi même pipé les dés, que j'suis paumée et que j'en suis farouchement heureuse et affolée.
Adeline Melliez Artistographe
Brûler : désirer ardemment
Il y a du mordant dans la chair des mots. Du charme, des agréments.
Il faudrait en faire voler aux éclats, à la hâte.
En-traîner l'âme dans une chasse-à-courre-de-souffle-effrénée.
Il faudrait en faire voler aux éclats, à la hâte.
En-traîner l'âme dans une chasse-à-courre-de-souffle-effrénée.
Il fait de plus en plus beau dehors, dedans parfois. Quand le crépuscule n'obscurcit pas tout jugement lucide. Je finis mes journées dans une hâte violente à recommencer. J'ai horreur des ces soirées placides, insipides, seule avec le vide au fond qui froisse les sentiments. Et je ne saurais dire ce qu'il y à de pire comme bestiole : le bourdon ou le cafard, bruit ou crasse?
Les gens s'activent, ça tourbillonne à droite à gauche, et pas seulement.
Les questions récurrentes et les questions rhétoriques.
Ça foisonne, ça se pose sur papier, se couche sur écran,
s'etale salement sur le divan.
Les questions récurrentes et les questions rhétoriques.
Ça foisonne, ça se pose sur papier, se couche sur écran,
s'etale salement sur le divan.
Je n'ai même pas une anecdote à détourer, les instants se futilent à tour de bras, de mains et d'échardes. Le matin est un véritable petit rayon de soleil et d'espoir malgré la sortie de couette glacée et le miroir désobligeant. On se pose sur les rails, on esquisse la trame du bout des doigts, et on s'enfuit vers les obligations (il faut garder la notion de fuite, d'échappatoire, sinon on crève, et puis merde, c'est plus tendre comme ça et putain de moi que j'y tiens à la tendresse). Il reste le café juste bouillant comme il faut pour se consummer les lèvres, un zeste amer, qui susurre que l'on est un actif affirmé. Car quoi de plus rassurant qu'une tasse de café, les doigts ne s'en vont pas fourmiller partout de stress et de gêne, ils se posent sur une certitude. Il en est de même pour les poches de pantalon, plutôt se tirer une balle que de ne savoir quoi foutre de ses mains (hasardeuses, indiscrètes et maladroites). Puis, autour du café, la conversation, qui rime toujours sur les mêmes terminaisons. On se rassure, on se jauge, on se caresse dans le sens du verbe. Et quelles sont les nouvelles fraiches du jour. De toi à moi, rien à foutre. Dis on s'fait un p'tit peau-à-peau, j'ai comme l'impression que mon cœur s'en est allé? On change de rythme au printemps, en hiver. On cadence tout mais l'eurythmie est loin, très loin. Si on foutait le bordel un peu ? C'est trop calme, dégorgeons tout ça, taillons dans le vif. Étudions ce qu'il y a derrière les mots, sous la peau.
Il y a aussi le trajet en bus qui me plait particulièrement. Je n'ai pas envie de prendre la voiture, tout simplement parce que je ne sais pas vraiment ce que ça fait, que je suis une froussarde et que les gens en caisse sont de vrais clowns enragés sur les pavés bétonnés. Face à un tel cirque, j'en perds mes pédales. Et puis c'est lent et amusant le bus, la musique dans les oreilles, à ne plus rien entendre que ce qui me chante, j'ai des envies de frôler des inconnus, savoir quels goûts ils ont, quels grain d'âme. Il faut que ça m'allèche, que ça m'abuse et me fascine. Qu'il y ait de l'accidentel et de l'épique. C'est une question de survie, une question d'epiderme.
Et le travail, c'est un cumulus d'heures filantes à toute vitesse, éperdues. C'est un tas de vidéos de concerts dans un coin du bureau, des rires etouffés, du café sans sucre, des allusions sensuelles et de la réflexion artisticommerciale qui me grille les neuronnes.
Et le soir il faut toujours attendre pour pouvoir recommencer, sans connaitre le point de chute, sans passer par la case départ, sans toucher des millions. Ou peut-être simplement que je diverge, que j'ai perdu la notice, que j'ai moi même pipé les dés, que j'suis paumée et que j'en suis farouchement heureuse et affolée.
Adeline Melliez Artistographe
Commentaires :
Tendre commentaire, ça me fait plaisir/sourire =)
De te voir toujours farfouiner par ici et puis ce joli compliment de troubadour des mots *pique un fard*
De même, au plaisir tendre, de te lire.
De te voir toujours farfouiner par ici et puis ce joli compliment de troubadour des mots *pique un fard*
De même, au plaisir tendre, de te lire.
Toc toc toc, que du toc
Le plagiat consiste à s'inspirer d'un modèle que l'on omet
délibérément ou par négligence de désigner. Le plagiaire est celui qui
s'approprie frauduleusement le style, les idées, ou les faits.
délibérément ou par négligence de désigner. Le plagiaire est celui qui
s'approprie frauduleusement le style, les idées, ou les faits.
Re:
Hein ? Qui plagie qui ?
La question du plagiat est beaucoup plus complexe qu'on ne le croit, ça ne s'arrête pas à une définition de dico. C'est beaucoup de débat, de procès ... Encore récemment avec Camille Laurens ... Très complexe ... Et passionnant ...
Mais écrire la définition du mot plagiat, sans aucune explication, avec une vague accusation implicite, c'est plutôt méchant et pas passionnant du tout.
=/
La question du plagiat est beaucoup plus complexe qu'on ne le croit, ça ne s'arrête pas à une définition de dico. C'est beaucoup de débat, de procès ... Encore récemment avec Camille Laurens ... Très complexe ... Et passionnant ...
Mais écrire la définition du mot plagiat, sans aucune explication, avec une vague accusation implicite, c'est plutôt méchant et pas passionnant du tout.
=/
Re: Toc toc toc, que du toc
Tu... Tu veux dire que tous ces films "inspirés de faits réels" sont en fait... des plagiats ? :(
ecilora
Et ton sous-titre. Ahah! J'en souris encore.
T'embrasse. Tendrement, ça va de soi.