Les peut-être et les toujours ont souvent tord.
TAEDIUM VITAE
Il y a tant de choses que je voulais écrire sur toi.
Sur ta peau, dans tes creux.
Que mes mots se sont perdus en chemin.
Et il n'y a plus que les embruns dans l'air
Et le souvenir de tes lèvres pour accrocher l'espoir à ma fenêtre.
Et je pleure de ne plus sentir le vide qu'on écrasait de nos deux corps,
Jusqu'à plus soif, pour censurer la solitude.
Alors je joue toujours de ce même air, pour te retenir,
Cet air de nulle-part, ou les bras sont toujours trop maigres,
Écoute un peu, c'est du violon d'écorchée vive.
J'ai perdu toutes mes partitions, en jouant ce morceau,
C'est de la poésie, de la prose entaillée,
De la poésie dans le vent...
Un truc qu'on pourra jamais recycler, un truc foutu à tout point de vie.
J'attends toujours le crépuscule, la faveur de la nuit pour écrire, mais je n'arrive à coucher ni les mots ni les angoisses sur le papier. Disons que je les transpire, peut-être. Entre deux ou trois gestes esquissés à demi mal terminés qui finissent en fatras d'intentions révoquées, décimées. ça ne rime à rien. Ou rien de palpable en tous les cas.
J'ai cette impression désagréable que les mots vont me trahir si j'essaye de les domestiquer pour exprimer l'inexprimable. Et en même temps, quelle présomption !
Alors, si je trouve le temps de ne rien faire, je dessinerais des mots sur tes hanches et je les ferais danser. Puisque plus personne ne veut chanter ici bas. Et à tue-têtes, je crierai comme on a jamais crier, par dessus les toits, par dessus les voix, de ceux qui ne sont que complaintes. Et mes mots arracheront tout sur leur passage. Ils seront forts, et droits. Et on ne trouvera rien a y redire.
---------------------------------------------------
Est ce que tu as vu les nuages dans le ciel, quand on se noie les yeux dans le bleu ?
Est ce que tu les as regardé ?
Car je ne vois plus que ça, je ne regarde plus que ça.
Parce qu'autour, il n'y a que des faces et des façades tristes qui déambulent de ça de là.
Il n'y a rien qui retient mon attention, et mes yeux boivent toute l'eau de la pluie.
Il n'y a rien pour diluer, atténuer,toute cette laideur blafarde.
La vie est incolore, inodore, insipide depuis les feux d'artifices du bout du monde.
L'or n'a jamais brillé, il n'y a que les fossettes et les bouches pleines de dents qui brillent, brillent à m'en crever les yeux.
Je sais pas si tu sais.
Si t'es au courant, toi, qu'il faut fermer les yeux très fort pour voir la face du monde.
Il y a tant de choses que je voulais écrire sur toi.
Sur ta peau, dans tes creux.
Que mes mots se sont perdus en chemin.
Et il n'y a plus que les embruns dans l'air
Et le souvenir de tes lèvres pour accrocher l'espoir à ma fenêtre.
Et je pleure de ne plus sentir le vide qu'on écrasait de nos deux corps,
Jusqu'à plus soif, pour censurer la solitude.
Alors je joue toujours de ce même air, pour te retenir,
Cet air de nulle-part, ou les bras sont toujours trop maigres,
Écoute un peu, c'est du violon d'écorchée vive.
J'ai perdu toutes mes partitions, en jouant ce morceau,
C'est de la poésie, de la prose entaillée,
De la poésie dans le vent...
Un truc qu'on pourra jamais recycler, un truc foutu à tout point de vie.
J'attends toujours le crépuscule, la faveur de la nuit pour écrire, mais je n'arrive à coucher ni les mots ni les angoisses sur le papier. Disons que je les transpire, peut-être. Entre deux ou trois gestes esquissés à demi mal terminés qui finissent en fatras d'intentions révoquées, décimées. ça ne rime à rien. Ou rien de palpable en tous les cas.
J'ai cette impression désagréable que les mots vont me trahir si j'essaye de les domestiquer pour exprimer l'inexprimable. Et en même temps, quelle présomption !
Alors, si je trouve le temps de ne rien faire, je dessinerais des mots sur tes hanches et je les ferais danser. Puisque plus personne ne veut chanter ici bas. Et à tue-têtes, je crierai comme on a jamais crier, par dessus les toits, par dessus les voix, de ceux qui ne sont que complaintes. Et mes mots arracheront tout sur leur passage. Ils seront forts, et droits. Et on ne trouvera rien a y redire.
---------------------------------------------------
Est ce que tu as vu les nuages dans le ciel, quand on se noie les yeux dans le bleu ?
Est ce que tu les as regardé ?
Car je ne vois plus que ça, je ne regarde plus que ça.
Parce qu'autour, il n'y a que des faces et des façades tristes qui déambulent de ça de là.
Il n'y a rien qui retient mon attention, et mes yeux boivent toute l'eau de la pluie.
Il n'y a rien pour diluer, atténuer,toute cette laideur blafarde.
La vie est incolore, inodore, insipide depuis les feux d'artifices du bout du monde.
L'or n'a jamais brillé, il n'y a que les fossettes et les bouches pleines de dents qui brillent, brillent à m'en crever les yeux.
Je sais pas si tu sais.
Si t'es au courant, toi, qu'il faut fermer les yeux très fort pour voir la face du monde.
Commentaires :
Oh! ton nouveau titre de joueb! ^^
Juste ta dernière partie. La dernière, elle est si! Pfffiou. (avant aussi bien sur mais...)
Des bises!
Juste ta dernière partie. La dernière, elle est si! Pfffiou. (avant aussi bien sur mais...)
Des bises!
Celsius42
Je ne trouve rien à redire...